Arthez-de-Béarn
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Arthez-de-Béarn | |
---|---|
Pays | France |
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Arrondissement de Pau |
Canton | Canton d'Arthez-de-Béarn (chef-lieu) |
Code INSEE | 64057 |
Code postal | 64370 |
Maire Mandat en cours |
Philippe Garcia 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arthez-de-Béarn |
Latitude | 43,47° Nord |
Longitude | 0,6° Ouest |
Altitude | 92 m (mini) – 231 m (maxi) |
Superficie | 2 792 ha = 28 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 579 hab. (1999) |
Densité | 57 hab./km2 |
Arthez-de-Béarn est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les .
Sommaire |
[modifier] Géographie
Arthez-de-Béarn apparaît comme une citadelle perchée au-dessus de la plaine du gave
[modifier] Communes limitrophes
- Hagetaubin au nord
- Mesplède, Argagnon et Mont (Pyrénées-Atlantiques) à l'ouest
- Lacq au sud
- Castillon (Canton d'Arthez-de-Béarn), Urdès et Pomps à l'est.
[modifier] Le Pèlerinage de Compostelle
Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de Morlanne, la prochaine commune est Sauvelade, et son abbaye cistercienne.
[modifier] Histoire
Les sites préhistoriques sont fréquents sur les collines alentour.
La ville se développa autour du couvent des augustins.
Arthez de Béarn était une place forte au Moyen Âge (on peut encore voir les traces des remparts, surplombés par la place de l'église).
Le village faisait partie du réseau de fortifications du Béarn (voir Gaston Phébus).
Les guerres de religion ont fait disparaître les églises de Notre-Dame et de la Trinité, le temple protestant lui-même n'est qu'un souvenir.
La dernière héritière de cette baronnie sera Diane d'Andoins dite "Corisande", maîtresse et inspiratrice dans sa marche vers le trône d'Henri de Navarre, bientôt Henri IV de France.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues. | ||
1995 | Léon Costedoat | conseiller général |
2001 | Philippe Garcia | conseiller général |
[modifier] Démographie
1896 | 1901 | 1926 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1210 | 1245 | 1050 | 953 | 881 | 1218 | 1399 | 1529 | 1546 | 1640 | 1579 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments
[modifier] Patrimoine religieux
L'église paroissiale date de 1887, elle a emprunté au château disparu un clocher-tour du XIIe siècle.
Cagnés ou N'Haux, hameaux nichés dans les vallons, ont d'humbles chapelles romanes.
[modifier] L'hôpital de Caubin.
[modifier] Histoire
La chapelle de Caubin dresse au bord du chemin, comme une étrave de navire, son chevet semi-circulaire, avec mur-fronton en vigie et son toit plat comme une passerelle. Il y eut d'abord une toiture pentue comme partout dans la région mais, après les guerres de religion, le grand prieur de Saint-Gilles du Gard, prit la restauration en mains à la mode provençale.
Dès sa fondation en 1154, l'hôpital de Caubin avait été donné aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dont il fut une commanderie très prospère.
En 1569, elle comptait encore un prieur et sept frères quand Montgomery les fit périr pour leur fidélité au Pape. Exproprié, l'ordre récupéra Caubin en 1592 pour le perdre à la Révolution.
Il n'en restait qu'une chapelle en ruine quand les Amis de Caubin (siège à la mairie d'Arthez) entreprirent, en 1966, une restauration exemplaire, accompagnée d'un festival de guitare et d'autres animations.
[modifier] Description
Les murs de la chapelle sont d'un bel appareillage de pierre blanche de Castillon sauf, au sud, où on utilisa le grès car, du côté des bâtiments, on les voyait moins.
En haut du clocher-mur, un toit à quatre pentes remplace depuis trois cents ans les arcades primitives.
La porte est un arc brisé très simple, sculpté d'un visage fruste. Les carrelages de céramique sont, en partie, d'origine. A droite dans la nef, un "gisant" dans son enfeu flamboyant. C'est un chevalier revêtu de la cotte de mailles, l'épée aux côtés, les pieds sur un lion, les jambes malheureusement brisées dans un transport au siècle dernier. Il semble s'agir d'Arnaud Guilhem d'Andoins, mort au combat en 1301.
[modifier] Patrimoine civil
Il existe, perdues sous les ronces, et c'est pourtant grâce à elles qu'Arthez-de-Béarn a pu exister si l'on considère sa position topographique jusqu'il n'y a pas si longtemps oû l'eau n'arrivait pas toute seule dans les maisons, des fontaines amenagées par les anciens ou seulement de bonnes sources naturelles connues et usitées par les Arthéziens ; en langue Béarnaise ce sera toujours "la houn" de quelque chose. Certaines sont assorties de lavoirs et/ou d'abrevoirs, elles pouvaient être abritées, toutes ont une histoire et chacune possède un charme unique ...
Il y a 8 fontaines aménagées :
-Houn de Caubin
-Houn dou Haü
-Houn de Cacareigt
-Houn Grausse
-Houn d'Arget
-Houn de Cantina
-Houn dou Paü
-Houn dou Cagot
Il existe également 3 anciens puits publics, tous condamnés...
-Le vieux puits du centre
-Le puits du Bourdalat
-Le puits du Palais, fonctionnel jusque vers 1980
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Jumelages
- Bogen, Bavière, voir Bogen (de)
- Biescas, Aragon, voir Biescas (es)
- Olite, Communauté Forale de Navarre
[modifier] Articles connexes
Communes des Pyrénées-Atlantiques
[modifier] Liens externes
Site officiel de la communauté de communes
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