Web Analytics
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions Antoine Fabre d'Olivet - Wikipédia

Antoine Fabre d'Olivet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

Cet article (ou cette section) est à recycler. Sa qualité peut être largement améliorée en le réorganisant et en le clarifiant.
L'utilisateur qui appose ce bandeau est invité à énoncer les points à améliorer en page de discussion.

Pour les articles homonymes, voir Fabre. 

Antoine Fabre d'Olivet (1767-1824), né le 8 décembre 1767, à Ganges, (Hérault), mort à Paris, le 25 mars 1825, écrivain français.

Protestant cévenol, de la même famille que Jean Fabre (de Nîmes), venu commercer à Paris, Antoine Fabre d'Olivet s'y adonne surtout aux


Voici ci-dessous un article présentant Antoine Fabre d'Olivet permettant de se faire une idée de l'actualité de ses travaux surtout sur la langue hébraïque et la Genèse, voyez les courte notes sur ses ouvrages ci-dessous. Cet article est de Michel Moché, président de l'association Fabre d'Olivet


Fabre D'Olivet linguiste

La puissance ou l'arbitraire du Signe

Comme pour tout la linguistique est double…

L'essence même de la question est celle du signe et du sens.
Cela n'est pas nouveau puisque les présocratiques en débattaient,  

Héraclite distinguait bien dans le signe, le signifiant, le signifié et le cachant. Nous dirions aujourd'hui le contenant, le contenu, le sens profond, ou mieux réel. En effet les mots sont des contenants, et chacun a sa propre perception et interprétation des mots

 selon ses connaissances et opinions.

C'est pourquoi, il faut aller vers le sens caché, celui-ci va être le même pour tous ceux qui prendront ce chemin de connaissance.


La question du sens est fondamentale. Platon enseignait que les signes signifiaient et portaient un sens sacré, Aristote lui opposait le consensus social de l'interprétation des signes, " le chien n'est pas dans le mot chien " disait-il ! Mais de quelle nature est cette évidence ?

Le dogme actuel de la linguistique c'est encore : " l'arbitraire du signe": le signe n'a pas de sens, la vie non plus. Le sens des mots est qu'ils n'ont pas de sens. Tout ne serait qu'affaire de convention ou de consensus entre les locuteurs d'une langue. Le structuralisme a accentué le côté mécanique du langage en le disséquant à l'extrême. Pourtant tous ces travaux s'avèrent fort peu fonctionnels et la Linguistique est devenue une affaire de spécialistes à laquelle les profanes n'ont guère accès. Au lieu d'aider les humains à comprendre leur langage et se comprendre, ils ont obtenu l'effet inverse.

Fabre d'Olivet est un des représentants le plus remarquable de la "Puissance du Signe" Tous ses travaux nous le démontrent, en particulier celui sur la Langue Hébraïque où la démarche depuis la grammaire, le vocabulaire de racines et la traduction des Dix premiers chapitres de la Genèse, est d'une grande rigueur. Chaque signe ou lettre a son triple sens défini. Chacun des signes est bipolaire selon qu'il soit bien ou mal aspecté, ou encore positif ou négatif.. L'Amour et la Peur forment ainsi un couple. C'est ce que certains appellent des contradictions. Il faut reconnaître que c'est un peu complexe et que justement cela demande une gymnastique de l'esprit et une connaissance des signes qui permettent de passer au travers de l'apparence pour VOIR ce qui est dedans ou derrière … C'est une connaissance directe.

Les signes, sont à l'origine des lettres des alphabets anciens, ils ont beaucoup de force. Ce ne sont pas des abstractions ce sont des faits. Chaque lettre a un nom, un graphisme, un nombre, un symbole, un triple sens, propre, symbolique et hiéroglyphique… au point qu'elles sont reconnues, par la Tradition, comme des éléments même de la Création. "Le Monde a été crée avec les lettres". Certains pensent que c'est une manière de dire les choses, en hébreu nous voyons que c'est une réalité. Mais il n'y a pas qu'en hébreu. En grec les lettres ont des noms, en arabe également. Nous vivons dans un monde où les signes de l'alphabet ont perdu leur nom, leur âme (le principe animateur) leur sens, leur puissance. Ce ne sont plus que des sons insignifiants, sans vie, des ustensiles à usage humain. Ce sont des utilitaires qui servent tout juste à communiquer avec les autres, et encore bien des humains ne l'utilisent que contre les autres. Le Verbe lui aussi est duel créateur ou destructeur. On ne peut même plus appeler nos lettres, elles n'ont plus de nom, un objet, un simple son… "voyellisé", sinon on ne pourrait même pas les prononcer, on dit "bé" ou "be"…C'est un infantilisme réducteur..

C'est le principe de fonctionnalité qui guide et décide de l'efficacité d'une théorie. A quoi bon se ferrer sur une linguistique qui ne permet en rien de comprendre comment et pourquoi les langues fonctionnent ? Elles sont toutes efficaces pour transmettre la pensée de l'humain. Pourquoi certaines langues sacrées véhiculent-elles depuis plus de trois millénaires des connaissances toujours aussi jeunes, dynamiques et vivifiantes ? Pourquoi faudrait-il s'attacher au sens le plus vulgaire et matériel possible, alors que cela ne donne aucun fruit de compréhension de phénomènes tout à fait observable ? Souvent niés parce qu'on ne sait pas les comprendre et les expliquer. Ce qui n'est ni honnête, ni rigoureux ! Ni simplement scientifique. La rigueur est le plus souvent du côté de ceux qui acceptent

la réalité des choses telles qu'elles sont.

Les travaux de Fabre d'Olivet sur la langue hébraïque apportent un éclairage aveuglant sur ces questions. Si on le suit avec attention il faut se rendre à l'évidence que, par exemple, les noms propres donnés dans la Genèse, ont (au moins) trois sens, et que c'est le sens spirituel qui permet de comprendre la réalité décrite avec ces mots.

ÆDaM est l'homme universel, le "Règne Hominal" et non un bonhomme avec une feuille de figuier pour se cacher le sexe.


" Et c'est précisément à l'hébreu qu'un ésotériste, jadis fameux, Fabre d'Olivet, consacre l'ouvrage qu'il publie en 1816-18 à Paris, La Langue Hébraïque restituée. Il entreprend d'y montrer qu'en hébreu, grâce à la "prodigieuse fécondité dans les développements ", " il n'existe pas un seul mot au dessus d'une syllabe, qui ne soit un composé dérivant d'une racine primitive" (Première partie , Racines hébraïques page 1 ). Il s'agit ici du riche système de dérivation caractéristique de la morphologie sémitique. Fabre considère que ce système ne peut-être arbitraire. Mêlant apparemment la motivation phonétique (son évoquant ou mimant l'objet évoqué) et la motivation morphologique dérivés dont la forme et le sens sont régulièrement prévisibles ), il se réclame justement de Court de Gébelin. Il l'oppose, bien entendu, à un défenseur bien connu de l'arbitraire du signe, à savoir Hobbes :" Il faut être possédé de l'esprit de système … et surtout croupir dans une singulière ignorance des premiers éléments du langage pour prétendre avec Hobbes , car c'est d'après lui que tous nos modernes savants l'ont prétendu, qu'il n'y a rien qui ne soit arbitraire dans l'institution de la parole : paradoxe bien étrange assurément de celui qui enseignait qu'on ne doit point conclure d'après l'expérience qu'un chose doit être appelée juste ou injuste… assurant que la vérité et la fausseté n'existent que dans l'application des termes"

                   Cette citation est reprise du livre de Claude Hagège

"L'Homme de Parole", chapitre le territoire du signe p. 147.

Il est déjà remarquable que la doxie linguistique, continue depuis l'hypothèse de certains grammairiens arabes à affirmer que dans les langues dites "Sémitiques" les racines sont trilittères : c'est à dire de trois consonnes. Ce qui n'est manifestement pas ce que l'on peut constater. ÆB père ÆM mère, BeN fils, MaH quoi, MI qui…

Cela pourrait n'être que des exceptions… Mais ce n'est strictement pas le cas. Il y a bien sur de nombreuses racines composées, dont le décryptage tout en étant délicat permet de pénétrer le sens profond.

Il est tout de même étonnant qu'aujourd'hui la doxie des linguistes reste essentiellement campée sur l'arbitraire du signe, laissant la linguistique abandonnée dans le terrain vague du non-sens. Ceci n'est pas un jeu de mots… ceux-ci ne produiraient-ils pas du sens?

"Mais sur quoi les antinominalistes peuvent-ils fonder leur position ? Tout simplement sur la mise en évidence, à l'aide d'exemple bien choisis, d'un lien supposé naturel entre les sons des mots et les choses " "… Il est facile de lui opposer des contre-exemples…" Hagège p.148.

Outre que le problème n'est pas correctement posé, puisqu'il s'agit de son, et de signes gravés ( lettres) dans un rapport répétitif et rigoureux entre ces signes et le sens et le triple sens que nous avons signalé plus haut. Fabre montre que les signes produisent toujours le même sens sans aucune exception. Voyez son ouvrage sur la langue Hébraïque; où il met sa grammaire et son vocabulaire de racines en jeu dans la traduction des 10 premiers chapitres de la Genèse. Fabre constate également que les sons sont produits par l'humain, colonne d'air, cordes vocales, glotte, palais, langue, dents , lèvres etc. et que l'on ne peut évacuer la question du sens puisque chacun peut vérifier sur lui-même l'impact d'une "dentale", ou d'une "labiale"… La différence le D et le B ou M, ne serait-elle pas productrice de sens ?

Je ne suis pas linguiste, et ce n'est pas la théorie de la langue qui m'intéresse, mais il me semble que la question à se poser n'est pas de fournir des contre-exemples de cas où cela n'a pas l'air de fonctionner ; mais bien de comprendre pourquoi dans tant de cas cela fonctionne, et nous fait découvrir des réalités éblouissantes. Soyons raisonnables essayons de bénéficier de cette réalité.

L'oral et l'écrit :

L'écriture est l'outil qui permet de sauvegarder dans la durée un message, sans   (trop de) transformations. L'Oral est lui majeur, puisqu'il colle à la réalité du moment, dans l'échange il a la puissance de l'immédiat et de l'expérience. Il est directement relation entre des personnes, un instructeur et un étudiant. C'est pourquoi l'Enseignement est en priorité oral, et par défaut écrit. L'écriture est une sauvegarde de ce qui risque d'être perdu,. Il y a ensuite un second moment oral, qui sont les commentaires sur l'Ecriture. 

Fabre montre que Moïse pour sauvegarder son Enseignement, et prévoyant les épreuves et les oublis, a codifié un texte en stipulant qu'on ne pourrait ni ajouter, ni ôter.

Les langues Mères :

C'est sur cette observation que Fabre définit ce qu'il appelle des Langues Mères. Il n'y en a pas qu'une seule.

Il y a beaucoup de langues qui pourraient être des langues mères, comme l'ancien celte, le ouighour, le perse etc … mais ces langues ont évolué du fait de l'oralité. Disons qu'elles sont vivantes donc changeantes. Ce n'est ni un défaut, ni une qualité ; c'est un fait.

Ces transformations ont tendance à affaiblir la puissance du signe dans un usage quotidien. Ce qui va donc faire qu'on puisse parler d'une langue Mère, c'est que celle-ci a d'emblée produit un texte sacré écrit.


Ces langues et Textes n'ont pas subi de modifications depuis plus de 3000 ans. C'est le cas du Chinois ( le King, ) du Sanscrit ( les Védas ) et de l'Hébreu ( le BéRÆŠITh ). Un cliché de la langue, qui n'a pas suivi de transformation par la phonétisation. Le texte écrit a été gardé tel qu'à sa rédaction. Il nous enseigne directement ce qu'étaient ces langues d'il y a trois millénaires. Il n'y a pas de hiérarchie, il y a des statuts différents.

Les critiques portées sur cette hypothèse de langue mère, n'atteignent qu'une fausse interprétation. Comme si il y avait une seule Langue Mère de laquelle toutes les autres découlaient. Mais ce n'est pas du tout le concept que propose et démontre Fabre. Il le démontre dans son texte sur la "Théodoxie Universelle". Les langues mères, proches des origines, ont gardé toutes la puissance des signes. Claude Hagège, cite à nouveau Fabre, et lui fait dire qu'il y aurait primauté de l'écrit sur l'oral, mais nous avons dit ci dessus que ce n'est pas le cas, et que " C'est un préjugé d'après quoi les langues sans tradition écrite sont fluctuantes et informes" ( 1 ). Ce que dit Fabre c'est simplement qu'on ne peut connaître quel était l'état d'une langue orale 1000 ans plus tôt.

Toutefois la tradition orale est toujours puissante. Les textes sont transmis et appris sans changer un mot… Il reste toujours, surtout en ce qui concernent les noms propres des mythes par exemple, des sources solides, sacrées qui sauvegardent certaines paroles. Il faut maîtriser une technique complexe , et avoir du doigté, pour retrouver le sens caché. !
Fabre est le linguiste qui prend le plus au sérieux les Traditions anciennes, toutes les traditions anciennes, sans jamais considérer avoir affaire à des mythes  ou légendes inventées par des demeurés, ou des barbares… Nous aurions tellement progressé, nous européens, qu'il faut bien que ces  anciens soient des  primitifs.

C'est ce qui fait la force de Fabre en tant qu'étymologiste, il fonde ses travaux sur la connaissance de ces langues Mères, comme des langues dérivées, il connaissait un très grand nombre de langues, européennes, orientales, ( phénicien, chaldéen, samaritain éthiopien …) et extrême orientales, (sanscrit et chinois…).

L'étymologie c'est la science de la vérité, Fabre le démontre dans nombre de relations qu'il fait entre des mots qui semblent n'avoir aucun rapport entre eux. Mais là encore il est très curieux d'observer que ces mots sont des contenants. Si l'on maîtrise une méthode d'investigation respectant des règles rigoureuses, c'est à l'intérieur des mots que l'on peut découvrir ce qu'ils veulent dire…et découvrir des concordances entre noms de langues paraissant très éloignées les unes des autres.

C'est difficile à accepter pour nous, locuteurs de langues modernes, mais c'est comme cela que fonctionnent les langues anciennes. Il faut vraiment consulter le


dictionnaire de racines hébraïques dans la LHR ( tome II ) sans à priori pour découvrir à quel point tous ces signes génèrent du sens, et qu'ils nous aident à ouvrir notre champ de conscience. C'est un chemin de connaissance.

FABRE LINGUISTE, C'EST DONC UNE DEMARCHE OUVERTE. C'EST CHERCHER AVEC TOUTE LA RIGUEUR POSSIBLE CE QUE L'HUMAIN A COMME FACULTES CREATRICES ET COMME OUTIL D'EXPRESSION ET DE REALISATION. LE VERBE EST L'OUTIL MAJEUR, LA PAROLE, L'ARME DE SA PENSEE, L'EPEE A DOUBLE TRANCHANT.

La bataille du sens a toujours lieu, et Fabre est en première ligne.


Dessines-moi SIGNE !

Pour mettre en pratique tout ce qui vient d'être dit, voyons comment signe se dit en hébreu : Cela se dit ZY} ÆÔTh en transcription graphique. ( une lettre hébraïque = une majuscule, les minuscule sont là pour donner une idée de la force de chaque signe, ici le Th est plus doux que le T ).

Nous remarquons tout de suite qu'il s'agit d'une racine ÆTh de très grande importance puisque ce sont la première et la dernière lettre de l'alephabeit, (L'alpha et l'oméga des Evangiles), pour bien noter cette importance. C'est une racine qui englobe toutes les lettres de l'alphabet, le ThaV, lui, renvoie par réciprocité à l'ÆLePh.. C'est toute la réalité d'un être ( les philosophes donnent le nom d'ipséité ) l'existence même de cet être qui est lui et pas un autre … Nous rencontrons deux fois cette racine dans le premier verset de la Genèse. Ce mot n'est jamais traduit, il passe à la trappe comme s'il n'existait pas. Il s'agit de ÆTh EaŠaMaIM et ÆTh EaÆReTs, l'existence même de ce qui sera les Cieux, ce qui sera élevé et ce qui sera la Terre., ce qui sera plus lourd, l'élément terminatif…

Le signe lumineux Y Ô, celui la même qui rend verbe un nom, qui verbalise, est le signe lumineux. Il est l'animation, c'est la voyelle de la lumière, c'est à dire de la vibration plus subtile, animatrice qui donne vie et action au substantif ( à la substance : le nom).



La racine ÆTh est ainsi animée par la voyelle Ô. Ce qui tend à dire que le signe est l'expression lumineuse de l'existence même d'un être ou d'une chose. Non seulement le signe donne du sens, mais il décrit la réalité même de ce qu'il désigne. Il en est ainsi de la marque, du symbole..

Chaque lettre. de ALePhBeITh, est une ÆÔTh. L'ensemble sont les ÆÔThIOTh. IÔTh est le signe de pluriel féminin, qui plus généralement se fait simplement en ÔTh. C'est un pluriel de choses ou d'entités qui sont équivalentes et qu'on peut nombrer quantitativement.

Nous trouvons bien dans la racine et le mot le sens de ce qu'il veut dire, et comment cela pourrait-il vouloir dire autre chose ? Pour cela il faut connaître la réalité déployée par chacun de ces signes, les connaître intimement.

Il n'est pas inutile de rappeler que c'est TaÔth ou Thôt Dieu scribe qui a fait don de l'écriture aux Anciens Egyptiens. La question est toujours d'actualité. Comment expliquer que l'écriture égyptienne, les hiéroglyphes, mais également le Hiératique, l'écriture cursive, sont apparus d'un coup dans leur entière perfection et ont perduré pendant plus de 3000 ans.

Faut-il signaler l'analogie entre Taoth et ÆÔTh ?








Sphinge trouvée dans les mines de turquoise du Sinaï Alphabet protosinaïtique 1 600 environ avant J-C.





Langues mères et Langues dérivées selon Fabre d’Olivet

LA LANGUE HEBRAÏQUE RESTITUEE (1815) LA LANGUE D’OC RETABLIE (1820)

D’emblée, l’ordre même de l’écriture et de la parution de ces deux ouvrages importants nous étonne. Pourquoi la Langue d’Oc vient-elle après la langue hébraïque ? On se serait plutôt attendu à ce qu’après une étude sur une ou des langues plus récentes, Fabre d’Olivet s’intéresse à une langue plus ancienne… C’est toute la problématique de Fabre sur ce qu’il appelle des « langues mères » et des « langues dérivées », les unes proches de leur origine, les autres dérivées d’une ou plusieurs langues-mères. Il est alors facile de comprendre qu’après ses travaux fondateurs sur une des langues-mères, il déploie la même méthode pour une langue qui lui est proche : la langue d’oc, celle de « l’oscitanie », comme il propose de l’écrire. Les langues-mères :

« Les langues ne découlent pas d’une seule langue-mère,

    mais découlent des mêmes principes universels. » 

Ce que Fabre d’Olivet appelle une Langue-mère, est très différent de ce que l’on entend habituellement encore aujourd’hui, où de nouvelles publications essaient de re-trouver « la » langue-mère, celle qui serait à l’origine de toutes nos langues… Ces linguistes la situent même géographiquement en afrique. Ce qui est commun à tous les humains, ce sont les principes universels de la parole, les appareils phonatoires sont les mêmes pour tous, seul l’usage est changeant selon l’émotion, selon le « génie » de chacun. Chaque langue prend ainsi une couleur qui est sienne, tout en se fondant sur les mêmes principes. Une langue-mère est une langue « primitive » ou première, proche de son origine, et qui a conservé la puissance du signe. Elles ont de plus produit des Textes Sacrés, qui ont fixé la langue au cours des millénaires :


« Au reste ce n’est jamais que par des ouvrages de cette nature qu’une langue acquiert des droits à la vénération. Les livres des principes universels appelés King par les Chinois, ceux de la science divine appelés Veda ou Beda par les Hindous, le Sépher de Moïse, voilà ce qui rend à jamais illustre le chinois, le sanscrit et l’hébreu. »

Une langue-mère est une langue « primitive » qui d’emblée s’est trouvée à un haut niveau de perfection dans son expression et dans laquelle nous avons des textes sacrés qui remontent à plus de trois millénaires. Le caractère sacré de ces textes fait qu’ils ont été conservés dans leur forme initiale selon des règles strictes : « Ni ajouter, ni diminuer. » Les mandarins, brahmanes ou scribes ne dérogent pas à cette loi, et ils ont sauvegardé ces textes qui sont comme un cliché, une image, de ces temps anciens et de ces langues qui n’ont pas, comme toute langue vernaculaire, évoluée au cours des temps selon l’usage des locuteurs. Ces langues-mères ont, plus spécialement que les autres langues, la puissance de produire plusieurs niveaux de sens. De fait, trois niveaux, comme le montre Fabre d’Olivet, le sens simple ou propre, le sens figuré ou symbolique, et le sens sacré ou hiéroglyphique. Dans un seul nom, les trois niveaux s’expriment, et c’est le récepteur qui en perçoit un ou plusieurs de ces niveaux. Ce sont des langues-mère parce que nos langues modernes en sont les filles. Elles en ont reçu un grand nombre de racines, et ne se comprennent étymologiquement qu’en référence à ces langues primitives. Ce travail étymologique complexe est un retour à la source, un retour au sens initial. Cette manière de concevoir l’évolution des langues est une démarche se centrant sur la puissance du signe et du sens. Comme le dit Fabre : « Rien d’arbitraire rien de fortuit ne marche avec cette régularité,

ne se développe avec cette constance. »  

En hébreu, chaque signe-lettre, puis deux lettres formant une racine, génèrent toujours la même énergie et signification, celle-ci étant bi-polaire fait que certains y voient des contradictions.

C’est tout l’intérêt de son ouvrage sur la langue hébraïque où chacune des parties ; la grammaire, le vocabulaire de racine et la traduction nouvelle des dix premiers chapitres de la Genèse ; se renvoient les unes aux autres et assurent la cohérence de l’ensemble. 

Il existe d’autres langues-mères, comme le Zend, le ouighour ou d’autres, mais celles-ci n’ont pas laissé d’écrits qui permettent de rétablir une grammaire et un vocabulaire les fixant.

« Non, la langue hébraïque n’est ni la première, ni la dernière des langues ; ce n’est point la seule des langues-mères… Parce que ce n’est pas la seule qui ait enfanté des merveilles divines… »

Cette manière équilibrée de placer chaque chose à sa juste place est caractéristique de la démarche de Fabre. On comprend qui si l’intérêt et l’attention n’est pas portée sur le sens, les trois niveaux de sens, on n’en reste qu’au sens propre, « vulgaire » dit Fabre, étroit où l’on ne perçoit que les comportements les plus « humains », entendu ici comme comportements que nous reproduisons en imposant nos pensées matérialistes sur les paroles de ces temps anciens. Ce concept de langue-mère paraît équilibré. Il échappe au fonctionnalisme conventionnel et mécanique d’un côté, et de l’autre il ne tombe pas dans l’idéalisme d’une seule et unique source. Ce sont les principes universels de la Parole qui sont la source du langage et les émanations de celle-ci sont multiples et répondent au génie de chaque langue. Les langues dérivées

De ces langues-mères vont donc émaner des langues dérivées. Les unes dérivées directement en n’ayant qu’une seule source, et pour nos langues modernes plusieurs sources entremêlées. Voici comment Fabre d’Olivet définit ces langues : « J’ai montré en restituant la langue hébraïque, quels étaient les éléments du langage en général, et les principes radicaux d’une primitive en particulier ; en rétablissant la langue d’oc, je montrerai quels ont été les développements naturels d’une langue dérivée, abandonnée à elle-même, sans littérature, et privée de sociétés savantes qui en réglassent la marche. Ainsi je rapprocherai les deux extrémités de la science philologique. Au moyen de ces deux essais, on pourra plus facilement qu’on ne l’avait fait encore, pénétrer dans l’édifice de la grammaire française, en mieux analyser les fondements, et en dessiner mieux l’ensemble. On trouvera d’un côté les racines phéniciennes dont un grand nombre de nos mots sont dérivés ; et de l’autre côté, la raison des divers embranchements qui ont eu lieu sur ces racines et celles des développements qui en ont résultés La comparaison que je ferai de la langue d’Oc tant avec les langues qui en émanent qu’avec celles qui l’ont précédée, ne sera pas, je l’espère d’un petit avantage pour ceux qui s’occupent de l’étude des langues, soit en général, soit en particulier : car pour savoir bien, même une seule langue, il en faut avoir étudié beaucoup.»

Cette longue citation permet de bien comprendre l’état d’esprit de Fabre d’Olivet. L’histoire des langues est une continuité entres les « primitives » et celles qui ont suivies. Il en est de même entre celles qui se suivent, comme par exemple la française par rapport à l’occitan. On ne comprend l’orthographe de bien des mots français qu’en se rapportant à l’occitan qui la précède. Par exemple coutelier qui dérive évidemment de "coutel "et non de couteau… Il y a là, une cohérence qui ne devrait échapper à personne.

Le travail d’étymologie nécessite donc de connaître un grand nombre de langues, les lois de la phonétique, celles d’évolution des phonèmes, enfin une connaissance des langues premières dont les racines gardent toute leur puissance et que Fabre nous donne dans son vocabulaire de plus de 10000 mots, en remontant bien souvent aux racines phéniciennes. C’est ce qui a déplu et déplait encore. Comment la langue phénicienne, dont l’hébreu biblique est très proche, pourrait-elle avoir influencé la langue d’Oc ? L’archéologie officielle ne reconnaissait que la présence des grecs, avant eux, rien. Les recherches plus récentes montrent bien avant la présence punique, celle des étrusques, comme dans le port de Lattes , et dans tout l’ouest méditerranéen jusqu’en Catalogne de nombreux comptoirs phéniciens. Le Languedoc n’a pas échappé à cette présence depuis le premier millénaire avant J.-C. Cette présence est particulièrement visible dans les régions de mines. Les grecs ont toujours suivis les Phéniciens, et comme ils le disent eux-mêmes, c’est par Cadmos qu’ils doivent leur alphabet aux phéniciens. Cadmos que l’on peut traduire par « l’oriental »…

Ainsi les travaux de Fabre restent actuel pour ceux qui s’intéressent à « la puissance du signe » et à une recherche de racines et du sens qui est ainsi généré. Tout en n’étant pas à la mode, cette méthode est riche de beaucoup de compréhension sur le langage qui est signifiant, dans la mesure même où, comme le montre Fabre d’Olivet dans les deux ouvrages cités ci-dessus, le langage et les langues sont les véhicules de la pensée humaine. La grammaire est comme une « cosmogonie » de la langue, le vocabulaire des unités complexes de sens, les textes écrits et transmis des aides pour comprendre l’univers et l’humanité .

Voici comment Fabre concevait ses travaux :

« Si j’avais espéré d’avoir le temps et les secours nécessaires, je n’aurais pas balancé à prendre d’abord le chinois pour base de mon travail, me réservant de passer ensuite du samscrit à l’hébreu, en appuyant ma méthode d’une traduction originale du King, du Veda et du Sepher : mais la presque certitude du contraire, et poussé par des raisons importantes, je me suis déterminé à commencer par l’hébreu comme offrant un intérêt plus direct, plus général, plus à la portée de mes lecteurs, et promettant d’ailleurs de résultats d’une utilité plus prochaine. Je me suis flatté que si les circonstances ne me permettaient pas de réaliser mon idée à l’égard du samscrit et du chinois, il se trouverait des hommes assez courageux, assez dociles à l’impulsion que la Providence donne vers le perfectionnement des sciences et le bien de l’humanité, pour entreprendre ce travail pénible et pour terminer ce que j’avais commencé. »

Ce texte écrit dans les années 1810, nous donne une idée de la vision universelle de Fabre qui se fixait lui-même la tâche de redonner leurs fondements aux langues-mères, puis avec son ouvrage sur la langue d’oc d’ouvrir le travail étymologique des langues dérivées. Ces travaux, d’une grande utilité pour la compréhension des langues, demandent toujours à être conduits.


ANTOINE FABRE D'OLIVET aujourd'hui


 " On reconnaît la fécondité d'un arbre aux fruits qu'il donne "


La valeur du travail et de la pensée d'un homme ne se mesure pas tant aux nombres de disciples ou de personnes qui le suivent mais à la modernité et à l'utilité de ces travaux pour une génération et en particulier l'actuelle, la notre. Il en est ainsi des Textes révélés qui gardent toujours la même acuité et actualité quelles que soient les périodes. Les travaux de Fabre s'appuient sur le BeRÆŠITh, la Genèse, un des monuments fondateurs pour le monde occidental. Ils nous aident à découvrir le sens profond de ce Texte, et à rejeter les traductions vulgaires et la plupart du temps incompréhensibles lorsqu'elles ne le ridiculisent pas totalement.

Fabre était très en avance sur son temps, il l'est toujours sur notre temps ! L'enseignement qu'il propose est un chemin de connaissance balisé par les textes anciens et les grands sages antiques. (Moïse, Pythagore …) dans lesquels ces hommes, Maîtres, Guides ou Frères aînés, des clairvoyants, nous ont transmis leur message pour notre humanité.

C'est un maître pédagogue, dans la mesure même où il nous donne à chaque fois les outils pour vérifier et expérimenter par nous-même les informations qu'il donne. Il nous laisse très souvent notre part de travail, de réflexion et de recherche, d'où de découvertes personnelles. L'Enseignement ne demande pas qu'on le croit mais qu'on le vive, il demande que cela devienne pour chacun une connaissance personnelle et vécue.

Pour faire saisir comment on se trouve embarqué dans une relation vivante avec une œuvre et un auteur rien de tel que de raconter une histoire : celle de la rencontre. Elle permet de comprendre que ces rencontres n'ont rien de fortuit, qu'elles sont des coïncidences fortement agencées et préméditées si l'on peut dire.

Je crois que beaucoup de personnes ressentent la puissance du texte, des 10 premiers chapitres de la Genèse, et ce malgré les traductions donnant le plus souvent, le sens le plus matériel et vulgaire possible, lorsqu'il, ne s'agit pas purement et simplement de d'omissions, de sens erronés ou pis encore de tromperies. Ainsi ce sentiment a toujours été très fort en moi, il y a dans la Genèse un Enseignement traditionnel révélé qui est comme la "boite noire" mémoire de notre humanité. C'est une source vivifiante, sereine et rigoureuse transmise par Moïse, à laquelle on peut s'abreuver en toute confiance. Il existe toujours cette pulsion pour essayer de comprendre ce qui est vraiment dit dans ces Textes, et ainsi pouvoir rejeter ces traductions et interprétations si nombreuses que l'on ne peut s'y retrouver. Ce sont de véritables détours qui nous empêchent d'aller directement au texte même… Pour aller au texte même il faut connaître l'hébreu et entrer dans le génie de cette langue.

La manière dont est enseigné l'hébreu est fondée sur des bases contestables : des axiomes préjudiciables comme les racines trilittères ou encore l'absence de voyelles. L'enseignement est d'autant plus fastidieux, qu'on répète une grammaire sans fondement et que l'on ne cherche jamais le sens profond. Elle n'aide en rien à pénétrer le sens profond du Texte. Il ne semblait même pas exister de chemin cohérent. Les juifs eux mêmes passent toujours par de nombreuses citations de rabbins pour accéder au texte. Le nombre d'intermédiaires devient une véritable course d'obstacles. Alors on attend, on ne sait trop quoi, que quelque chose se présente qui réponde à ce désir. Et la vie continue…

La rencontre fortuite d'une personne, sur le marché de Ganges ( ville natale de Fabre ) m'apprend qu'il existe un ouvrage qui propose cette démarche d'étudier l'hébreu en pénétrant le sens caché du BeRÆShITh. Mais le livre "La Langue Hébraïque restituée" est introuvable, peut-être pourrait-on avoir une photocopie… Cette personne David est enthousiaste, enfin c'est son affaire, j'ai d'autres chats à fouetter !

Me voilà rendre une visite de travail à un ami avec qui nous réalisons des films vidéo, c'est tout nouveau à l'époque, il faut bien des défricheurs. Celui ci n'est pas là, mais il a des voisins chez qui je l'attends. La conversation roule, et ne tangue pas, voilà que je parle de Fabre d'Olivet et de son ouvrage quasi introuvable recherché par un ami…Quelques jours avant je ne connaissais même pas le nom de Fabre. La LHR n'est pas si introuvable que cela, puisque Jackie m'en sort un exemplaire qu'elle possède et avec lequel elle ne travaille pas, elle me le prête… C'est un gros ouvrage, un gros pavé avec une couverture noire, contenant une grammaire, un vocabulaire de racines, et diverses traductions des premiers chapitres de la Genèse. Ma première réaction est : "Ce n'est vraiment pas pour moi, la grammaire quelle horreur ! c'est mon ami David qui va être content."

Je peux dire que je n'ai pas cherché, tout cela est arrivé tout seul, simplement j'ai accepté ce qui se présentait. : une coïncidence.

Cela fait une quinzaine d'année que je travaille avec Fabre d'Olivet et son ouvrage. Cela répond réellement au besoin de pénétrer sans intermédiaires, le sens caché de ce Texte Sacré initiatique. C'est une transformation complète de la vision du Monde. Ces Lois décrites dans les textes sont celles même qui aujourd'hui gouvernent ce monde. Les connaître c'est pouvoir agir dans le sens de l'Esprit plutôt que d'aller à contre courant. Beaucoup ont rencontrer Fabre d'Olivet. Pour Fabre d'Olivet il y a un phénomène curieux, ses textes et découvertes sont souvent repris, mais son nom est rarement cité. Son travail souvent incontournable est bien reconnaissable, ses expressions typiques et puissantes ne peuvent laisser de doutes quant à leur paternité. C'est le cas de la traduction du mot ZWV}BP = BeRÆŠITh par "Dans le Principe" donnant une vision éclairante aux premiers chapitres : il s'agit d'une Création en principe non encore manifestée… Annick de Souzenelle traduit bien "Dans le principe" mais ne parle pas de Fabre ; André Chouraqui lui traduit par "Entête", ce qui met sur la voix du principe, (l'homme n'est-il pas ce qu'il est dans sa tête…) est mieux que l'habituel "Au commencement" qui ne donne aucun éclairement sur le mot Hébreu.

Toutefois de nombreux auteurs importants citent Fabre et lui rendent un vigoureux hommage pour ses travaux de découvreur qui seront des plus utiles pour ce troisième millénaire. On peut citer Saint-Yves D'Alveydre, Papus, Sédir, les romantiques et symbolistes, Edouard Schuré, Enel, René Guénon, Léon Cellier, Robert Amadou… Au fond je peux dire que dès qu'il s'agit de traduction des premiers chapitres de la Genèse, Fabre est incontournable pour tout esprit libre désirant aller au sens profond du texte.

Pour entrer dans le vif du sujet, nous présentons quelques uns des principaux ouvrages de Fabre et les Enseignements, qui ne sont pas nouveaux, mais qui sont bien oubliés. Ils sont pourtant toujours d'actualité. pour ces temps :

La Langue Hébraïque Restituée : L.H.R. ( 1815 )

Dans cet ouvrage, Fabre énonce quelques réalités sur la Langue Hébraïque qui sont loin d'être reconnues aujourd'hui, que ce soit des hébraïsants comme des linguistes. Ce qui provoque de nombreux retards dans la compréhension des Textes. Je ne fait que citer les points sur lesquels il faudra que la "doxie" actuelle change… L'hébreu est le pure idiome égyptien sorti des Temples Egyptiens.

¨ Puissance du signe : En hébreu les signes ou lettres ont gardé toute leur puissance ¨ Racines bilitères : Ces signes forment des racines qui sont toujours composées de Deux lettres, au delà ce sont des racines composées. Les racine trilittères sont une innovation du moyen age, à l'exemple des grammairiens arabes. ¨ la grammaire est fondée sur le nom, et il n'y a qu'un verbe unique, le verbe ETRE, c'est une image de la Création; ¨ Il existe sept voyelles en hébreu }UYYRWDsoit A - E - O - Ou - I - ,A

¨ Les trois sens , propre, symbolique et hiéroglyphique : selon la méthode de Fabre c'est dans la grammaire, par la puissance du signe et l'étymologie que ces trois sens sont signalés. Nous avons une méthode très rigoureuse et reproductible. Est-il utile de signaler à quel point la rigueur et la précision sont les qualités de l'hébreu. ¨ La traduction des 10 premiers chapitres de la Genèse – issu de clairvoyants – et les nombreuses notes explicatives de Fabre, permettent de rendre le sens profond du Texte et de faire saisir ce qu'a réellement dit Moïse ( MoŠE ). C'est une lutte contre tous les traductions plus ou moins fausses et honnêtes- Fabre donne les moyens de faire nos vérifications et d'avoir notre propre démarche, et d'acquérir sa propre connaissance. aller directement à la source pour comprendre ce qui est vraiment dit, découvrir que c'est un véritable enseignement, le cheminement de l'humain dans la Création ¨ Enfin la traduction du premier mot BeRÆŠITh, entraîne toute la compréhension de la suite de la Cosmogonie. C'est une Création en Principe, où est mis en place tout ce qui sera nécessaire pour une Création manifestée.

Les scientifiques ne peuvent entrer dans le texte, ils font un travail phénoménal mais tautologique parce qu'ils se refusent à comprendre que ces textes sont des textes écrits par des confréries de clairvoyants, et non par des tribus de sauvages et barbares. De ce point de vu, il ne sert à rien de chercher ces explications ultra matérialistes et autres inter influences, qui ne rendent jamais compte de l'aspect spirituel de cet Enseignement qui pour leur gouverne, ne vieilli pas d'une ride.

¨ Voici quelques réflexions parmi des dizaine d'autres :

ADaM n'est pas un petit bonhomme avec une feuille de vigne, mais l'homme universel le "Règne humain" le 4me règne, car l'Humanité si elle tient des trois autres règnes n'est pas seulement animale. Certains humains se croyant animaux se conduisent d'ailleurs comme tel. Rappelons qu'Il est crée mâle et femelle…

Il n'y a pas de Jardin d'Eden, pas de pomme, le serpent n'en est pas un , il n'y a pas de péché originelle dont la femme serait responsable et dont il faudrait la punir… Il y a une Eternité postérieure, dans laquelle un espace-temps débute, où se trouve placé le règne humain. ÆDam voit ses potentialités d'être autonome, développées en principe, pour cela il faut d'abord une faculté volitive ÆiShaE, tentée par la connaissance et le changement, et induite par une "passion cupide", égocentrique : le serpent…autre faculté et une faculté intellectuelle ÆISh qui intellectualise ce qui se passe…

C'est ainsi qu' ÆDaM va devenir un Etre indépendant, autonome et libre de ses choix… C'est le grand acte d'amour du Créateur, d'accepter et de pousser la Création et ADaM à vivre leur vie propre. Il n'y a pas péché il y a acte d'amour, d'évolution.

Tout cela vient directement de Fabre d'Olivet,

comment ne pas y jeter un œil ?



L'Histoire philosophique du genre humain ( 1824 )

Dans cet ouvrage en deux tomes, Fabre nous décrit l'histoire de l'Humanité et de toutes les transformations nécessaires à son développement depuis sa naissance, jusqu'au 19me siècle. quels sont les moteurs de l'histoire? Quels sont les clés qui permettent de comprendre l'enchaînement des évènements ? Pour cela Fabre donne la conception initiatique de la composition de l'homme, avec la distinction entre les traditionnels trois corps : Physique ; âme et Esprit. Il nous renvoie d'ailleurs à la L.H.R. et l'histoire d'ÆDaM, le genre humain. Fabre est un des rares modernes à reprendre le concept antique des règnes, minérale, végétale, animale et "hominale". L'homme s'il tient des trois règnes précédents, n'en forme pas moins un règne indépendant. Beaucoup aujourd'hui pensent que l'humain est animal et d'ailleurs se conduisent comme tel, et non comme des humains.

Ensuite il nous décrit les trois grandes puissances de l'Univers, qu'il reprend de Pythagore. Ces trois grandes puissances sont la Providence, le Destin et la volonté de l'Homme. Autrement dit, La Providence ou l'Amour, le Destin ou le chaos ou la Nécessité, la Volonté de l'homme ou le libre-arbitre, sa liberté…Fabre nous donne ensuite un panorama de l'histoire où ces 3 puissances se manifestent… Ces clés sont étonnement fonctionnelles, tout cela est éblouissant et aide vraiment à comprendre notre histoire.

Pour ne pas alourdir ce survol, ne signalons qu'une révélation d'importance faites dans cet ouvrage. C'est l'histoire de RAM le druide. Aujourd'hui la doxie scientifique s'accorde à penser que toutes les histoires, mythologies et Textes sacrés sont des fabulations sans rapports directs avec la réalité de l'histoire. Fabre nous démontre l'inverse les héros et demi dieux, les grands sages sont des êtres réels qui ont existé et aidé à l'évolution de l'humanité. Il en est ainsi de Orphée, Odin, le premier Zarathoustra… et surtout de RAM, fondateur de l'Empire universel. Parti de l'ouest de l'Europe l'épopée de Rama se termine en Inde. Le mouvement Indo-européen ne vient pas d'Orient mais d'occident, les langues indo-européennes sont bien de la même famille, rencontrant les langues sémitiques et dravidiennes avec de nombreuses fusion ,en particulier sur les mots importants de la Tradition, comme le mal par exemple Ahriman, en perse, ĄRouM en hébreu. Fabre n'est pas tout à fait seul dans cette démarche, il est rejoint un siècle plus tard par Sri Aurobindo, qui reprend ces thèses à propos des Védas dans "le Secret des Védas".

Fabre est un véritable novateur qui apporte biens des informations qu'il serait bon de vérifier plutôt que de les considérer d'emblée comme absurde. C' est le problème des chercheurs du IIIme millénaire.



Les vers dores de Pythagore ( 1813 )

Fabre donne sa propre traduction des "Vers dorés de Pythagore" de Lysis. Puis il ajoute des commentaires très éclairants sur les confréries initiatiques dans l'antiquité. Les disciples, s'ils produisaient quelques travaux le redonnaient toujours au maître. Les idées l'emportaient sur l' homme, " les choses sur les individus ".

Dans les examens sur les Vers Dorés, Fabre nous montre quels étaient les véritables connaissances de Pythagore, ce qui était exo et ésotérique. C'est le découvrement de la doctrine Pythagoricienne dans ce qu'elle a de plus pratique. Les degrés d'initiation duraient plus de trente années, c'est en fait le travail de toutes une vie. Il ne s'agit pas là de considérations philosophiques, abstraites mais d'un chemin de développement personnel et spirituel. C'est ce qui est le plus oublié aujourd'hui, entrer sur le Chemin demande de grands efforts et beaucoup de travail, et de l'aide.

Un point mérite d'être signalé pour sa "modernité", c'est celui de l'existence du mal. " Les théosophes ne faisaient point un dogme public de l'unité de Dieu,

précisément à cause de l'explication qu'il aurait fallu donné de l'origine du bien et du mal"

Vers Dorés p 231

En effet si Dieu est UN, comment expliquer l'origine du mal ? De cette connaissance dépend la "solution du problème du libre arbitre" de la liberté. C'est ce qu'a fait Moïse dans le BéRÆŠITh, le Dieu UN et le Libre arbitre, et la "Conscience du bien et du mal " *

Les ouvrages de Fabre, se renvoient les uns aux autres. Donnant des visions et explications complémentaires en variant les points de vus.

Voici quelques autres ouvrages de Fabre qui nous semble très utile de consulter :


Notions sur le sens de l'ouie ( 1811 ) :

Fabre essaie de faire publier par l'état, la LH.R. , pour cela le ministre de l'intérieur de l'époque lui demande de prouver qu'il a bien su découvrir les secrets de Moïse. Ainsi il soigne plusieurs sourds et muets de naissance. Il est rattrapé par l'ordre des médecins, tout juste créé… Dans ce texte il ne donne pas sa technique, mais des réflexions importantes sur l'oreille, sur le double sens d'entendre : phénomène physique et sens interne, la compréhension de ce qui est perçu. Cette thérapie fondée sur la connaissance transmise dans la Genèse ne peut être écartée d'un revers de manche, elle reste évidemment d'actualité.



La vraie maçonnerie et La céleste culture (1825)

Ce texte, d'abord perdu, comme l'ouvrage sur la Musique, a été retrouvé par Léon Cellier et a été publié en 1973. Il a beaucoup intrigué, en particulier parce qu'il porte le nom de Maçonnerie. L actualité de ce texte, tient en plusieurs aspects :

¨ Tout d'abord, il ne s'agit pas d'une nouvelle religion polythéiste, comme certains ont voulu le voir, mais de la création par Fabre d'un groupe de travail où l'Enseignement Traditionnel était transmis pas à pas par Fabre. Cette transmission est orale, ces textes sont les interventions de Fabre, mais non l'Enseignement proprement dit. Cela nous rappelle que la spiritualité appelle ce type de groupe et que le travail ne peut se faire tout seul. C'est l'échelle de Jacob. Ceci est admis pour l'orient, cela existe en occident.

¨ Dans ce texte Fabre développe d'une manière plus précise les principes dévoilés dans ses autres ouvrages, les trois grandes puissances, et également une théorie des nombres unissant Moïse et Pythagore : le Ternaire et le quaternaire sacrés.

¨ Une place importante est réservée au rituel : il est nécessaire aujourd'hui de retrouvé ce climat vibratoire pour se rendre plus réceptifs aux expériences d'ouverture du champs de conscience. Le rituel est un outil de grande puissance, qu'il ne faut pas ignorer parce que l'image véhiculée aujourd'hui est celle de la superstition. Il faut pourtant remarquer que le rituel fait parti de la vie quotidienne de bien des personnes, et bien des groupes, sans que cela soit conscient.

"La Langue d'Oc rétablie" (1820)

Fabre d'Olivet écrit cet ouvrage sitôt son retour du Languedoc en 1820. Il cherche à le publier et ne trouve pas l'aide nécessaire. Ainsi cette œuvre si importante pour la langue d'Oc est restée méconnue. Si le texte des Troubadours publiés en 1803 a influencé un grand nombre d'occitanistes, ceux-ci semblent avoir complètement ignoré l'existence même de la Langue d'Oc rétablie. Léon Cellier qui a retrouvé la trace du manuscrit nous informe de cet état de fait :

 " Il est étonnant  que les Félibres et romanistes qui se sont intéressés, à l'auteur du Troubadour : Donnadieu, Roque-Ferrier, P.Marieton, E.Ripert n'aient pas soupçonné l'existence de ce volumineux ouvrage…" 

C'est donc à la bibliothèque de Hyères que nous avons trouvé ce manuscrit et que notre association avec l'aide des Editions D. Steinfeld a décidé de publier pour la première fois la totalité du Manuscrit. Il est évident que l'influence des principes grammaticaux de Fabre aurait permis une unification des graphies de l'occitan.

Fabre d'Olivet s'élève contre le nom de Patois donné à la langue d'Oc, il nous dit :

"Revenu dans ma patrie après une absence de plus de vingt-cinq ans, j'ai été frappé par l'état de détresse dans laquelle je l'ai trouvée. Entièrement dénaturée dans les villes, où elle est devenue un véritable jargon, ce n'est qu'au sein des montagnes, dans les villages, dans les hameaux isolés qu'elle s'est conservée avec pureté. Tous les jours plus resserrée, elle perd tous les jours du terrain ; de manière qu'il n'y avait pas un moment à perdre si je voulais la sauver d'un naufrage complet, et conserver le souvenir de son existence… Une conjuration formidable se formait contre elle " .

Au fond la bio-diversité des langues est toujours essentielle pour que l'humanité puisse communiquer et s'enrichir mutuellement. La langue UNE, centraliste tend par force vers un totalitarisme rampant. Nous nous rendons facilement compte de l'intérêt personnelle qu'à chacun à connaître plusieurs langues, et à prendre conscience du génie de chacune qui fait qu'il est si difficile de traduire…

Contenu du manuscrit

GRAMMAIRE DE LA LANGUE D'OC 1ere partie. Fabre d'Olivet se propose de rétablir la langue d'Oc dans ses principes constitutifs, théoriques et pratiques et il souligne intentionnellement la relation entre cette étude et sa recherche sur la langue hébraïque. "Cette langue", nous dit-il, "possède les plus beaux titres de noblesse ; c'est à elle qu'appartient le droit d'aînesse. Après la conquête des Francs, le tudesque, langue du vainqueur ; le welche, langue du vaincu, et le latin, langue officielle, se mélangèrent pour former une langue nouvelle, la langue rustique ou romane. Plus tard, au moment des luttes pour le partage de l'Empire, la langue romane se scinda en deux dialectes : d'Oc et d'Oןl. Mais tandis que la langue d'Oïl (future langue française), n'est qu'une langue dérivée de la langue romane, la langue d'Oc prolonge directement celle-ci. La langue d'Oc actuelle n'est pas un vulgaire patois, mais la survivance de la langue romane primitive. C'est elle qui triompha au Moyen Age avec la grande civilisation méridionale ; c'est elle qui fut illustrée par les Troubadours ; c'est elle qui permit à la France d'importer les bienfaits de la civilisation arabe. L'Europe était en plein bouleversement au moment où la langue d'Oc vint servir de lien commun à des peuples auparavant divisés et les disposa à recevoir plus facilement les lumières que l'Asie se trouvait encore en mesure de répandre en Europe... Ce qui appartient encore plus particulièrement à la langue d'Oc, ce sont toutes les formes de la poésie moderne que cette langue a reçues des Arabes, grâce aux Troubadours qui les ont imités... C'est encore ce qui constitue principalement la poésie romantique, la féerie, qui fournit le seul merveilleux qu'on ait pu employer avec succès dans les poèmes modernes, et allier sans inconvénient avec les vers rimes... L'essor fut imprimé à cette civilisation par le schisme religieux qui eut lieu à cette יpoque, et qui tendait א sיparer l'Oscitanie entière de l'église de Rome... Cet essor fut arrêté par la croisade..." Ensuite, il développe l'un des motifs de son ouvrage le plus puissant : "La langue d'Oc, entièrement abandonnée des habitants les plus considérables des villes, reléguée dans quelques villages des montagnes, et depuis plus de quatre cents ans dénuée de toute littérature, est prête à disparaître. Il importe à la langue française elle-même de recueillir ses débris avant que le temps en ait effacé jusqu'aux dernières traces. Ses titres les plus beaux y sont renfermés. Tout ce qu'elle possède de celtique, d'osque, de phénicien, de grec et de latin même, excepté les mots qui sont d'un emprunt très moderne, toutes ses racines antiques appartiennent à la langue d'Oc ; tous ses développements grammaticaux y trouvent leur origine et leur raison".

Fabre d'Olivet nous explique qu'il n'y a pas d'idiome des Troubadours, que les manuscrits de leurs œuvres sont des copies défigurées où voisinent les formes les plus diverses, et qu'il convient d'unifier leur langue. Pour ce travail d'unification, un seul critère : l'idiome encore en usage dans le Languedoc. L'identité des formes entre pièces authentiques et pièces supposées prouve la réussite de son travail philologique.

La Grammaire de la langue d'Oc, comme celle de la langue hébraïque, est fondée sur le signe et ses développements. Le signe est le principe de la parole ; il est l'instrument de la volonté . Il se particularise : mouvement ou le geste, la forme des caractères et le son. Ainsi particularisé, le signe fournit des mots de trois espèces qui sont : la relation (l'adverbe, la proposition-conjonction, l'article et le pronom), le nom et le verbe. La relation est reliée au geste et au mouvement ; le nom au caractère et à la forme ; le verbe au son et à l'accent.
Ensuite, Fabre d'Olivet nous donne le développement précis du verbe être et de quelle manière il a formé les verbes particuliers en cinq significations : le mouvement, le temps, la volonté, la personne et la forme.
Ce qui prouve, conclut Fabre d'Olivet, que les langues ne sont ni l'ouvrage du hasard, ni l'explosion d'un vain caprice, mais le développement d'un Principe constant et d'une Raison profonde.                                                                                   

VOCABULAIRE DE LA LANGUE D'OC

2ème partie.

Antoine Fabre d'Olivet déclare qu'il aurait voulu publier un dictionnaire complet de la langue d'Oc, car celui-ci est indispensable pour servir de base à l'étude scientifique du français, de l'espagnol, et de l'italien : mais c'est une tâche écrasante à cause des qualités que cette langue exige, et il explique : "Pour composer un dictionnaire languedocien, il ne suffit pas de connaître les langues romanes, mais encore l'hébreu, le breton, le basque, Pour un étymologiste, il ne suffit pas de savoir, par exemple, que le Vin retrace l'idée d'une liqueur fermentée, tirée d'un fruit appelé raisin, il faut savoir quelle idée intrinsèque réside dans ce mot, et ce que ses premiers inventeurs ont voulu dire en le composant selon les lois naturelles de l'analogie..."

Son vocabulaire contient près de 10.000 mots, dont une grande partie sont des radicaux. Et pourtant, ajoute-t-il, "il est certain qu'il ne comprend que le tiers de ceux qui pourraient être employés dans la langue d'Oc". "Le plus difficile, nous dit-il, consiste à rapporter chaque mot à sa racine, et à ne pas aller voir dans le grec ce qui dérive du celte, ni dans le celte ce qui dérive du phénicien". LE TROUBADOUR 3ème partie Dans son introduction, Fabre d'Olivet se propose de rendre hommage aux Troubadours et de défendre la langue d'Oc. Les Troubadours ont opéré une révolution dans les esprits. L'histoire ne connaît rien de plus affreux que les deux siècles qui précédèrent en Europe la renaissance des lettres et l'apparition des premiers Troubadours : "Ils adoucirent l'esprit sauvage des mœurs féodales, tirèrent le peuple de son fatal engourdissement, ranimèrent les esprits, les apprirent à penser, et firent naître enfin cette aurore de lumières, dont le jour bienfaisant éclaire aujourd'hui les nations". Fabre d'Olivet fait un rapprochement fort intéressant : le règne des Troubadours fut d'environ trois cents ans, du milieu du Xlème siècle au commencement du XlVéme. Or ce règne coïncide avec celui de la Chevalerie. Fabre d'Olivet souligne la concordance des buts poursuivis par les deux ordres. Il distingue ensuite les multiples causes de la décadence des Troubadours. Il affirme que l'on doit au Troubadour la rime, cet indispensable ornement de la poésie moderne, et nous prévient :

"Ce n'est pas en consultant quelques paysans ignorants que l'on restituera la langue d'Oc". 

Fabre d'Olivet esquisse une méthode comparative entre les divers dialectes modernes et la langue des Troubadours. A la suite de cet avant-propos, nous y trouvons des poèmes : - "La Cour d'Amour" qui offre une évocation de l'époque des Troubadours, de ses écoles de poésies et de valeur. - " Les amours de rose et de Ponce de Meyrueis" qui sont une évocation des mœurs au Moyen-Age. - Nous avons aussi une dizaine de poésies écrites en langue d'Oc et français , dont les sujets sont des plus variés. Léon Cellier suppose que l'auteur de ces poésies est Fabre d'Olivet lui-même.

C'est dans cette troisième partie du manuscrit qu'est contenue la nouvelle version des Troubadours. Léon Cellier nous informe que le texte des poèmes est identique à celui édité en 1803 : seuls sont modifiés les notes et les commentaires. L'introduction et la dissertation sont remplacées par un avant-propos où sont repris des passages du texte primitif avec quelques compléments, entre autre sur les effets de la croisade contre les Albigeois et un éloge des poèmes de Godolin. Fabre d'olivet nous instruit de l'un des motifs qui l'a fait remanier cet ouvrage et y ajouter une grammaire raisonnée ainsi qu'un vocabulaire. Son motif a été d'empêcher un grammairien moderne de dénaturer la langue d'Oc et de la dépouiller de ses titres les plus précieux, en corrigeant des fautes d'orthographe palpables, faites par des copistes ignorants, en prétendus principes de cette langue.

Pour clore cette note, d'autres ouvrages de Fabre ont leur importance, il sera parlé ailleurs de " Mes Souvenirs", de "Caïn : réfutation des thèses de Lord Byron"… Sans oublier "La Théodoxie Universelle " et "La Musique"…



Ces quelques pistes seront j'espère suivies. Elles donnent la dimension humaniste et théosophique à l'œuvre de Fabre.

Le travail de Fabre est une aide directe
pour la compréhension de l'évolution de l'humanité,  

et un outil critique contre la sur-matérialisation

des Sciences, de l'économie, de la vie…


Ces quelques pistes seront j'espère suivies. Elles donnent la dimension humaniste et théosophique à l'œuvre de Fabre.

Le travail de Fabre est une aide directe pour la compréhension de l'évolution de l'humanité,  

et un outil critique contre la sur-matérialisation

des Sciences, de l'économie, de la vie…
                   
Michel Moché Président association Fabre d'olivet juin 2006
                           SITE : moche-fabredolivet.com   fabredolivet@free.fr


[modifier] Liens externes

THIS WEB:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia 2006:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu