François Barazer de Lannurien
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[modifier] Biographie
François de Lannurien (1927-2006)
[modifier] Le soldat de la Division Charlemagne
C'est à l'age de 17 ans que sous l'impulsion de son père, prénommé aussi François et vétéran de la Grande Guerre (sergent au 6ème régiment du Génie, décoré de la croix de guerre avec plusieurs citations et même de la Légion d'honneur, ordre dont il sera radié ultérieurement), que le jeune François s'enrôle en juin 1943. Son frère ainé, Henri, a combatu juste avant lui au sein de la Légion des volontaires français contre le Bolchévisme.
Agé de 18 ans lors de la retraite Poméranienne de la "Division Charlemagne", Francois de Lannurien (ou de Lurien dans certains ouvrages) a été encouragé dans son choix par son entourrage. Dés le début de l'affrontement de la Charlemagne avec les soviétique, Lannurien perd le contact avec son unité et continue le combat avec un groupe de Panzerjaggers allemands. Capturé près de Kolberg, il s'évade le 10 mars 1945 avec 3 autre soldats et traversera l'Oder à la nage vers Stepenitz sur deux kilomètres. Blessé il réussi à rejoindre ses camarades de la Charlemagne.
Nullemant démotivé, il fit partie des 300 français ayant réussi à rallier Berlin pour le dernier combat dans la Capitale allemande, au sein de la célèbre école de combat, du SS-Ostuf. Weber. Il cessa le combat le 1er mai 1945, quand un bombardement fit écrouler la maison qu'il occupait. Dégagé par le SS-Oberturmführer Wilhem Weber, il fut conduit au poste de secours de Stadtmitte. Pour son action, il recu la croix de fer de première classe. Avec son camarade Jean-Claude Doutot, il rejoint l'infirmerie SS de la chancellerie. Il fit partie d'un des groupe tentant une sortie vers l'ouest. Parmi ces personnes, se trouvait le Reichsleiter Martin Bormann. L'expérience du combat du français lui dicta de s'éloigner du char guidant les fuyards. Le blindé fut rapidement atteint, blessant sérieusement le dignitaire national socialiste. Aprés avoir vidé son dernier chargeur, Lannurien fut quelques instants plus tard définitivement capturé par une patrouille soviétique. Au cours de son combat au sein de la Waffen-SS, François de Lannurien a détruit 3 chars soviétiques au panzerfaust.
Francois de Lannurien, blessé est envoyé dans un hopital soviétique. Il quittera ses effets militaires et, nanti de vêtements civils, rejoindra la France avec des travailleurs et prisonniers francais libérés. Jugé par un tribunal francais pour enfants (étant mineur lors de son engagement), il sera condamné à un an de prison.
[modifier] Le chasseur d'épaves
François de Lannurien fit fortune en fondant une entreprise spécialisée dans la recherche de vestiges du débarquement, ayant eu auparavant une activité de scaphandrier. Un controle fiscal mit fin à cette activité
[modifier] Le producteur
Francois de Lannurien tentera sa reconversion en tant que producteur de cinéma (productions "FDL"). A son actif :
- Theresa (1970)
- Le trèfle à cinq feuilles (1972)
- L'ile au trésor (1972)
- Themroc (1973)
- Le solitaire (1973)
- Le complot (1973)
En sus, il ecrivit des dialogues pour Baba Yaga (1973), et joua un rôle dans le film "La femme écarlate" (1968)
[modifier] Le directeur d'usine
Dans les années 1980, François de Lannurien était directeur d'une aciérie à Lomé, Togo, tout en remplissant certaines fonctions auprés du Général Gnassingbé Eyadema. Il fut aussi directeur au Havre d'une Sté "P.I.C." (protection industrielle et Chimique).
[modifier] Trivia
- Un cousin de Francois de Lannurien, le capitaine Georges de Lannurien, commandait le bataillon Foch en Slovaquie au sein de la brigade Stephanik (unité méconnue de la résistance française qui combattit en Slovaquie en 1944).
[modifier] Biographie
François de Lannurien a rédigé une autobiographie Le Sublime et la Mort qui a ce jour est resté inédite
[modifier] Sources
[modifier] Livres
- Jean Mabire, Mourir à Berlin, Grancher, 1975.
- Jean Mabire, Mourir pour Dantzig, Dualpha.
- Robert Forbes, Pour l'Europe, les volontaires français de la Waffen-SS, Edition de l'Aencre - 2005.
- George Bernage, Berlin 1945, Editions Heimdal
[modifier] Magazine
- Jean-Pierre Lenoir, François Barazer de Lannurien, mon ami…, L'Express, N°15946 du 19 octobre 2006
